Road-Trippin

Puisqu'on oublie rien, quant à la beauté des rêves innacessibles et utopiques.

Mardi 22 juin 2010 à 15:27

On m'avait dis que l'écriture était libératrice de tout les maux. On m'avait dis que l'écriture faisait la part belle aux sentiments. Mais ce que ne l'on m'avait pas dis c'est que lire, lire ces textes, lire ces mots qui s'enchainent, se chevauchent et s'entremelent pour former des phrases. Tout cette entreprise périlleuse est douloureuse. Tout cela n'est qu'amertume, quand au fond on ne sait plus quoi penser, on lit et on se perd dans ces belles paroles. Dans les discours d'autres, qui ne pensent évidemment pas comme vous. Mais que cela paraît futile d'imaginer les sentiments au travers de textes. J'en lis et j'en lirais toujours, essayant sans cesse de me les approprier mais au fond à quoi tout cela rime ? A quoi bon essayer de comprendre, à quoi bon essayer d'interpreter ce que l'on est pas capable soit même d'exprimer. Et tout cela fait mal, oui cela me blesse au plus profond de mon âme de voir que les mots que j'emploie me sont inconnu à la lecture des autres. Chaque sens si bien dissimulé nous échappe. Comme un rêve que l'on essaye de terminer chaque nuit, une utopie qui nous est chère et qui nous maintient en vie. Oui les mots sont là, toujours présents. J'ai lu les tiens et espérer secrètement qu'ils m'étaient destinés. Que ces belles phrases alambiquées n'avait pour seul but que d'assouvir ma curiosité. Mais aujourd'hui je suis bien morose. Les sentiments m'échappent et se fanent au détour d'un article. Hier j'ai marché quelques temps et je me suis assis sur un arbre, sans personne à qui parler, sans textes sous les yeux pour me pervertirent. Et je me suis mis à pensée, à des choses belles et sans intérêts. Mais le répit fût de courte durée, après ce silence de nouveau le tumulte des mots. Qui grondent, qui se lient et vous font sombrer dans une douce folie. A vrai dire je ne sais même plus ce qui a du sens ou ce qui n'en a pas. Ce qui a de l'importance ou ... Cela est un étranger, sorti de son contexte je n'y comprendrai déjà plus rien. Alors adieu chers mots, car un jour je vous ai chéri et il semblerait même que je vous ai compris.
Par maximE-en-vers le Mardi 22 juin 2010 à 17:21
Bien sur que cette pratique est douloureuse. Moi qui suis passionné par l'écriture je n'ai jamais associé mes peines qui relèvent de l'ordre de l'intime à ma passion: l'écriture. Justement pour que l'écriture me fasse souffler et penser à autre chose. Au lieu de dire " sa et sa et sa me rendent triste", j'écris un roman, j'invente des personnages. Et puis oui, biensur je glisse deux trois truc assez personnel mais par le bié d'une histoire, de quelque chose de romancé.
Par Heart.Of.St0ne le Mardi 26 juillet 2011 à 7:29
On peut se tromper parfois avec les mots vu que quand on lit on lit avec ce qu'on vit ou ce qu'on a vécu mais ça n'empêche pas de comprendre aussi parfois .. pas totalement mais au moins un peu ...
Par Lynn.L le Mardi 26 juillet 2011 à 21:56
L'écriture est au coeur de la vie ; si l'on s'en donne la peine, toutes ces constructions peuvent incarnés quelques parfaits reflets, pour quelques soins.
 

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