Road-Trippin

Puisqu'on oublie rien, quant à la beauté des rêves innacessibles et utopiques.

Samedi 19 juin 2010 à 16:32

J'entendais le bruit sauvage de la pluie qui tombait au fond de ma tête. Ces notes qui résonnent encore, se dilatent sans cesse dans un présent qui n'est qu'illusion. Le rythme des promesses qui se sont envolés, un futur promis à la déchéance. Tu ne pleure pas, car tu ne sais pas ce que c'est, c'est sauvage, c'est doux, c'est bruyant. Cela se transforme en des paysages somptueux, un désert bercé par une lune de printemps, ou bien peut être une rivière portée par les feuilles de l'automne. Rien n'est éternel ou presque, les vents nous porterons sur ce bout de file qu'est l'horizon. Le poids des mots est faible, le poids des mots est faible ! Tout ça , ici , maintenant , un piano bouleversant , une symphonie romanesque. Le mot amour est indolore, le mot amour est incensé . Il est impuissant , il est " je " et il est moi.
 

Samedi 19 juin 2010 à 15:21


Il y aura toujours les souvenirs qui subsisterons. Les souvenirs d'un temps paisible, de pas qui s'étouffent au détour d'un chemin. Et l'écho d'un ruisseau qui s'écoule lentement. Tout ceci est encore présent, mais pour combien de temps encore ?



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