Road-Trippin

Puisqu'on oublie rien, quant à la beauté des rêves innacessibles et utopiques.

Samedi 24 mars 2012 à 19:43

Retour au pays imaginaire. Ce pays où seul les mots sont souverains. Ce pays tout droit issu de notre conscience  que l'on ne peut saisir. Il est loin le temps des descriptions oniriques, des paysages fantastiques. Envolé le temps des  rêves, le temps de l'espoir. Les mots ne viennent plus comme avant, on s'imagine des mondes féeriques que l'on arrive plus à décrire. C'est peut être cela grandir : se laisser envahir par un pragmatisme moribond. Fini le temps de la douce rêverie, maintenant les histoires se succèdent , les sentiments vont et viennent sans que l'on puisse s'aggriper à eux un seul instant. Cela fait des mois maintenant que plus rien ne sort, que les pages restent desespérement blanches. Au fond est-ce une mauvaise chose qued'ancrer sa vie dans le réel ? N'y a t-il pas d'autres échapatoires à cet embriguadement de la pensée ?
    Le temps est toujours à la contemplation, mais celle-ci s'accompagne d'une nostalgie certaine. Souvenir d'un temps où la nature suffisait amplement à l'inspiration. Où les descriptions des rêves étaient restranscrites fidèlement sur le papier. Après tout pourquoi se le cacher ? La poésie est partie ... Le monde n'a pas changé mais j'ai changé. Fini la mélancolie des mauvais jours, place à la morbide réalité du bonheur.

Mardi 29 novembre 2011 à 22:02

 J'ai perdu l'habitude de me plonger dans les souvenirs, j'ai perdu l'habitude d'écrire mes sentiments, j'ai perdu  l'habitude de figer mes pensées, j'ai perdu l'habitude d'écrire. Ces mots qui m'ont tant bercé durant ces années semblent s'être envolés, j'ai plus l'inspiration des beaux paysages, j'ai plus ces images qui me font sentir nostalgique et puis j'ai plus non plus tous ces rêves qui permettent d'aller mieux. Ils me sont tous restés en travers de la gorge comme des utopies que jamais je ne pourrais atteindre. J'ai effacé ces souvenirs de ma mémoire pour créer de nouveaux rêves, de nouveaux mondes plein de poésie. Ce genre de monde que seules les photos peuvent figer dans un présent éternel. Ces clichés qui vous plonge dans une rêverie sans nom et qui vous laisses un goût amer dans la bouche. Il est dur d'admettre que tous nos souvenirs sont commes ces photos, un moment parfait figé dans le temps mais qui jamais plus ne se présentera à nous. Alors il nous restera les mots pour décrire ces paysages, ces phrases pour tenter de sentir à nouveau. Car au fond l'amertume est seule maîtresse de nos vies, ne laisser pas le présent imprimer dans votre mémoire une idylle sans nom.

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Lundi 25 juillet 2011 à 22:16

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Puisque qu'on oublie rien quant à la beauté des rêves inaccessible et utopiques . Ces mots nous bercent et semblent nous emmener tout droit vers un pays inconnu. Parce qu'on fond on ne perd jamais l'espoir, on ne perd jamais cette lueur qui nous rapelle qu'on fond nous ne sommes que les prisonniers de nos désirs. Et on refusera toujours de dire que l'on s'est laissé berner par de belles paroles, trompé par une relation qui nous semblait bien belle dans nos rêves. Et puis finalement la déception ne s'est pas fait attendre laissant derrière elle bon nombres de questions non élucidées. La tendance veut alors qu'on se repli vers de belles phrases, de belles citations qui nous rappellent que l'amour c'est beau, que l'amour au fond ça nous fait tous rêver . Tout comme les belles photos nous absorbent dans des paysages oniriques , les mots nous capturent dans un espoir de trouver un jour cette belle romance qu'est l'amour .

Mardi 22 juin 2010 à 15:27

On m'avait dis que l'écriture était libératrice de tout les maux. On m'avait dis que l'écriture faisait la part belle aux sentiments. Mais ce que ne l'on m'avait pas dis c'est que lire, lire ces textes, lire ces mots qui s'enchainent, se chevauchent et s'entremelent pour former des phrases. Tout cette entreprise périlleuse est douloureuse. Tout cela n'est qu'amertume, quand au fond on ne sait plus quoi penser, on lit et on se perd dans ces belles paroles. Dans les discours d'autres, qui ne pensent évidemment pas comme vous. Mais que cela paraît futile d'imaginer les sentiments au travers de textes. J'en lis et j'en lirais toujours, essayant sans cesse de me les approprier mais au fond à quoi tout cela rime ? A quoi bon essayer de comprendre, à quoi bon essayer d'interpreter ce que l'on est pas capable soit même d'exprimer. Et tout cela fait mal, oui cela me blesse au plus profond de mon âme de voir que les mots que j'emploie me sont inconnu à la lecture des autres. Chaque sens si bien dissimulé nous échappe. Comme un rêve que l'on essaye de terminer chaque nuit, une utopie qui nous est chère et qui nous maintient en vie. Oui les mots sont là, toujours présents. J'ai lu les tiens et espérer secrètement qu'ils m'étaient destinés. Que ces belles phrases alambiquées n'avait pour seul but que d'assouvir ma curiosité. Mais aujourd'hui je suis bien morose. Les sentiments m'échappent et se fanent au détour d'un article. Hier j'ai marché quelques temps et je me suis assis sur un arbre, sans personne à qui parler, sans textes sous les yeux pour me pervertirent. Et je me suis mis à pensée, à des choses belles et sans intérêts. Mais le répit fût de courte durée, après ce silence de nouveau le tumulte des mots. Qui grondent, qui se lient et vous font sombrer dans une douce folie. A vrai dire je ne sais même plus ce qui a du sens ou ce qui n'en a pas. Ce qui a de l'importance ou ... Cela est un étranger, sorti de son contexte je n'y comprendrai déjà plus rien. Alors adieu chers mots, car un jour je vous ai chéri et il semblerait même que je vous ai compris.

Dimanche 20 juin 2010 à 14:51

Des années si vite écoulées ... Comme l'impression que le temps file à toute vitesse à présent. On s'imagine toujours une fin, on se la ressasse on la rêve et parfois même on l'espère. Mais ce n'est que lorsqu'elle est proche que l'on prend conscience de l'importance de certaines choses, de certaines personnes qui compte à présent. Que cette fin n'est pas aussi belle qu'elle s'annonçait. Des regrets quant aux choses que l'on a pas eu le courage d'entreprendre, des regrets dans les relations que l'on a tissé ou que l'on a oublié d'entretenir. Tant de choses restent en suspens. Et c'est avec amertume que l'on pense au passé.
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