Retour au pays imaginaire. Ce pays où seul les mots sont souverains. Ce pays tout droit issu de notre conscience que l'on ne peut saisir. Il est loin le temps des descriptions oniriques, des paysages fantastiques. Envolé le temps des rêves, le temps de l'espoir. Les mots ne viennent plus comme avant, on s'imagine des mondes féeriques que l'on arrive plus à décrire. C'est peut être cela grandir : se laisser envahir par un pragmatisme moribond. Fini le temps de la douce rêverie, maintenant les histoires se succèdent , les sentiments vont et viennent sans que l'on puisse s'aggriper à eux un seul instant. Cela fait des mois maintenant que plus rien ne sort, que les pages restent desespérement blanches. Au fond est-ce une mauvaise chose qued'ancrer sa vie dans le réel ? N'y a t-il pas d'autres échapatoires à cet embriguadement de la pensée ?
Le temps est toujours à la contemplation, mais celle-ci s'accompagne d'une nostalgie certaine. Souvenir d'un temps où la nature suffisait amplement à l'inspiration. Où les descriptions des rêves étaient restranscrites fidèlement sur le papier. Après tout pourquoi se le cacher ? La poésie est partie ... Le monde n'a pas changé mais j'ai changé. Fini la mélancolie des mauvais jours, place à la morbide réalité du bonheur.
Le temps est toujours à la contemplation, mais celle-ci s'accompagne d'une nostalgie certaine. Souvenir d'un temps où la nature suffisait amplement à l'inspiration. Où les descriptions des rêves étaient restranscrites fidèlement sur le papier. Après tout pourquoi se le cacher ? La poésie est partie ... Le monde n'a pas changé mais j'ai changé. Fini la mélancolie des mauvais jours, place à la morbide réalité du bonheur.